21 Questions sur la Thérapie

Commencer la thérapie vient toujours avec des questions - même quand on est à 2-3 séances…

J’ai récapitulé les majeures questions que j’ai pu rencontrer après plus d’un an de psychothérapie.
J’espère que ça vous aidera.

Si vous n’avez pas le temps de regarder la vidéo au complet, vous pouvez aussi lire ma réponse aux questions:

Renseignez vous sur les types de pratiques et faites une introspection sur ce qui pourrait vous intéresser et vous aider.
Vous pouvez facilement  faire des recherches Google ou Youtube pour en savoir plus.

Ne cherchez pas la perfection. Si vous connaissez quelqu’un de votre entourage qui a fait de la thérapie et démontre des résultats qui vous inspirent, vous pouvez lui demander le contact.
Sinon les sécurité sociales peuvent vous aider à trouver un thérapeute vers qui vous tourner.
Pensez à communiquer vos besoins précis aussi!

Généralement ce sont des discussions dans mon cas.
Dans mes premières séances, avec ma psy nous avons déterminé mon contexte et les aspects de ma vie où je ressentais le besoin de me faire suivre. Ensuite on a attaqué les séances suivantes point par point.

C’est difficile de donner un chiffre parce que tout dépend au cas par cas. 
Il faut tout de même mettre un budget de côté pour investir dans la thérapie et ensuite avoir une discussion financière avec votre thérapeute pour matcher votre budget avec les séances.

L’idéal est de donner du contexte: qui vous êtes, pourquoi vous êtes là, ce que vous avez déjà fait (ou pas) et pourquoi.
Plus vous êtes transparente, plus vous allez être en position de commencer vos séances du bon pied. 

Là encore il n’y a pas de chiffre précis.
Mais se fixer un certain nombre de séances pour déterminer si on avance ou pas peut aider à prendre une bonne décision sur si vous voulez continuer à avancer ou non.

Quand votre travaille commence à porter des fruits.
Et cela ne dépend pas seulement du thérapeute, mais aussi du patient.
Il faut travailler sur soi en dehors des séances pour voir du progrès. Et par travail, je parle des exercices proposés par le thérapeute ou vos propres réflexions sur les séances ainsi que des conclusions que vous tirez pour les mettre en pratique.

Les résultats se ressentent beaucoup dans votre comportement et attitude face aux situations pour lesquelles vous êtes allé voir un thérapeute.
C’est une sensation et une aisance que vous ressentez.

Pensez plus à votre guérison et à son importance pour vous donner du courage et minimiser la peur d’aller voir un/une psy.

Similaire à la question précédente il faut se focaliser sur l’importance et les raisons pour lesquelles vous faites ce travail sur vous.
Ensuite je vous recommanderai de changer le langage que vous pouvez avoir pour un langage plus positif qui reflète l’intention initiale et valorise votre action.

Parfois il ne faut pas en parler pendant un certain temps (ou du tout). 
Confiez vous seulement auprès de personnes qui peuvent vraiment vous comprendre et vous soutenir. 
Et si ce n’est pas possible, c’est certes très dommage, mais pas une finalité. Pensez toujours au progrès que vous êtes entrain de faire indépendamment de la validation extérieure.

– lisez des livres de développement personnel (avec pratique des exercices)
– prenez un coach (pour progresser de manière tactique)
– si vous êtes croyantes, intensifiez votre pratique
– méditez.

C’est pas facile si comme moi vous internalisez beaucoup. Il est donc important de 1) se sentir à l’aise avec votre thérapeute. Ensuit 2) sachez qu’il est impossible de guérir sans lâcher prise.

Exprimez vous beaucoup. À la fois en séance qu’à l’extérieur des séances (si vous connaissez quelqu’un auprès de qui vous pouvez vous confier). 
Le fait de s’exprimer peut permettre de déterminer si on fait de la résistance face au travail à faire ou si le courant ne passe pas avec votre thérapeute.

– vous vous sentez à l’aise
– vous êtes en mesure de vous ouvrir 
– la psy est attentionné et investi envers votre (vos) objectif(s).

Il faut travailler aussi en dehors des séances pour ne pas seulement capturer les informations saisies lors des séances mais aussi mettre en pratique à dans la vraie vie et confronter les connaissance à des situations précises pour voir comment vous gérez les choses seules.

J’aime bien noter mes impressions et éléments qui ont piqué mon attention. 
L’idée est de s’approprier ses séances pour se sentir plus au “premier rang” du changement qui est entrain de se passer.

Ma psy me dit souvent “donnes des exemples”, “soit plus précise”.
Je vous recommanderai donc de donner le maximum de détails pour permettre à votre thérapeute d’avoir les moyens pour vous aider.
Ensuite être 100% honnête et dire que le sujet que vous allez aborder n’est pas facile pour vous.

Ça arrive de louper une séance. Par principe de respect je recommande de le communiquer le plus tôt possible.
Ensuite le fait de se faire suivre doit être important pour vous. Personnellement j’ai demandé à établir un rythme précis et régulier pour créer une récurrence qui m’empêche de me trouver des excuses pour ne pas y aller.

C’est le plus dur pour moi, mais ca aide est de donner le maximum d’exemples et situations similaires pour illustrer mes sentiments et pensées.
Des expressions comme “J’aime pas quand…”, “ça me rappelle quand…”, “ça m’a fait penser au moment où…”

La fin de votre thérapie est un sentiment que vous allez ressentir.
Pour moi c’est:
– quand  j’ai moins de questions pour mes séances
– quand j’arrive à mieux gérer des situations dans lesquelles je galérais auparavant,
– quand je ressens plus d’aisance de manière générale
– quand le/la psy le dit
(- quand le budget est écoulé).

Merci d’avoir lu / regardé jusqu’ici ! J’espère que mes réponses ont pu vous aider!

Et si vous avez encore des questions ou des remarques, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires ci-dessous.

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